Footballeur africain le plus riche de l’histoire, la fortune de Samuel Eto, dévoilée !
Avec une fortune personnelle estimée à plus de 270 millions d’euros, l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun, Samuel Eto fils, s’impose largement comme étant le footballeur africain le plus riche de l’histoire selon le média camerounais Actu Cameroun.
Numéro un incontesté sur le continent africain, devant les illustres Didier Drogba, (100 millions d’Euros) et Yaya Touré, (80 millions d’Euros), le patron de la Fédération Camerounaise de Football, (Fecafoot) a consolidé sa fortune durant ses nombreuses expériences chez les plus prestigieuses écuries européennes, mais surtout lors de son passage du côté du club russe Anji Makhatchkala, entre 2011 et 2013. A l’époque, le canonnier camerounais, s’était imposé comme étant le joueur le mieux payé de la planète, avec un salaire annuel net de… 20 millions d’euros .
Natif de Nkon, banlieue de Yaoundé, Samuel Eto Fils, fait ses premiers pas dans le quartier de vog-Ada, l'un des plus démunis de la capitale camerounaise. Pour offrir une vie plus confortable à ses six enfants, (trois garçons; Samuel, David et Etienne Eto, et autant de filles, David Eto, le père, comptable de métier, conduit les siens à Douala. La famille s'installe à New-bell, quartier sensible de la cité portuaire. Sur les terrains vagues bosselés, Samuel, fan de Roger Milla, dribble en liberté avant de rejoindre l'Union camerounaise des brasseries de Douala. À treize ans et demi, l'attaquant impose son style en deuxième division locale. Une poignée de buts et il débute avec les Cadets camerounais, avant d'être surclassé.
Alors qu'il a quinze ans, Samuel Eto, rejoint la France, pour tenter sa chance dans un club européen. Arrivé à Marseille, il passe par Carpentras, avant de rejoindre la capitale. Il ne dispose alors que d'un visa de dix jours, bien insuffisant pour s'installer à Paris et ne peut pas sortir régulièrement de son appartement, pour ne pas risquer d'être refoulé. Malgré les difficultés d'intégration et celles liées au climat, Eto, reste plusieurs mois à Paris avec sa famille, et demande à intégrer le centre de formation du Paris Saint-Germain. Sans-papiers, le club parisien refuse de le recruter
Il rentre au Cameroun, et intègre l'école de football de la Kadji Sport Academies basée à Douala, capitale économique, et principal port d'entrée au Cameroun, où le buteur fait partie des meilleurs espoirs locaux. Le club du Havre, en partenariat avec l'académie et prioritaire sur les joueurs, l'invite à un essai en Normandie. Eto, reste près d'une semaine sur place mais n'est pas retenu. Pierre Foissac, le recruteur havrais qui le repère au Cameroun, se souvient : « Le formateur qui l'a observé ne l'a pas trouvé bon... Il y avait cinq joueurs cette semaine-là. On en a gardé quatre et on a laissé filer la pépite. Eto, prend part à d'autres essais, à l'AS Saint-Étienne, ou encore à l'AS Cannes mais ils ne se révèlent pas concluants.
Surclassé en équipe nationale, lors de sa première sortie avec les juniors camerounais, Eto signe un doublé malgré la défaite contre la Côte d'Ivoire (3-2). Il est surtout repéré par Pirri, recruteur du Real Madrid, qui lui propose un essai. Dix jours après, Eto débarque en Espagne.
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