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Au menu de cette revue de presse internationale, la grand-messe du congrès du Parti des travailleurs de Corée du Nord. Un évènement inédit depuis 36 ans qui doit glorifier le leader suprême Kim Jong-un. Les journaux reviennent aussi sur le drame humanitaire en Syrie et l'absence de médecins de guerre. La presse se penche enfin sur le "cauchemar Trump" au sein du parti républicain, aux États-Unis.
La presse internationale commente largement, vendredi 5 mai le congrès du parti des Travailleurs en Corée du Nord, qui doit renforcer le pouvoir de Kim Jong-un. Un congrès réglé au millimètre par le régime. Le Daily Beast raconte la mobilisation de tout un pays, où les mariages et les enterrements ont été reportés pour cause de fête nationale du Parti. Et les Nord-Coréens ont été mobilisés en amont du congrès, dans le cadre de "la campagne des 70 jours de la loyauté" : des travaux à marche forcée pour finaliser le grand nettoyage et les constructions à la gloire du régime.
Le journal sud-coréen Chosun Ilbo titre sur ces accidents qui se sont multipliés en marge des travaux. Des constructions effrénées de dernière minute, qui pourraient ainsi ne pas avoir l'effet escompté sur la population, estime le journal.
Pour le Figaro, Kim Jong-un est aujourd’hui face au dilemme de l’ouverture économique. Le développement du commerce sur la frontière chinoise a fait émerger une nouvelle classe d’entrepreneur enrichis par leurs affaires et leurs réseaux au sein de l’appareil. Le congrès offre au dictateur la possibilité d’encourager cette ouverture économique, alors que le pays est toujours sous le coup de sanctions internationales.
La presse internationale aborde aussi les évènements en cours en Syrie sous l’angle de l’urgence humanitaire. Le Parisien a recueilli le témoignage d’un urgentiste français qui se rend régulièrement dans le nord de la Syrie. Il exige que l’on que l’on sécurise la zone car bientôt plus aucune équipe médicale n’acceptera de faire le trajet.
La presse anglo-saxonne, elle, rapporte la désunion au sein du camp républicain autour de leur candidat avéré. Loin de rassembler, Donald Trump divise. Les anciens présidents Bush ont notamment annoncé qu’ils ne le soutiendraient pas dans sa course à la Maison Blanche, rapporte The Independent. Le Wall Street Journal, lui, ouvre une nouvelle polémique : et si le colistier du milliardaire était démocrate ?
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