Cette 4e partie vient valider le caractère à double tranchant des arrêtés anti pesticides qui avaient suscités tant d'enthousiasme.
Nous avions en effet prévenu que même ces mesures au demeurant salvateur et sensées protéger la population sur le plan sanitaire chose que ne fait plus l'état pourrait avoir des effets pervers et fragiliser d'avantage encore la situation du monde agricole déjà au bord du précipice. (Taux de suicide, surendettement, impression d'être coupé du reste de la population française, délaissé et abandonné à leur triste sort avec un manque cruel de reconnaissance notamment dans leur fonction essentielle de nourrir les français. (Même si en effet le mode hyperproductiviste impulsé par l'Union Européenne, utilisant des pesticides mérite une profonde réforme)
C'est donc bien le caractère brutal, unilatéral et sans concertation avec le monde agricole qui creuse encore le fossé entre les consommateurs français et le monde paysan déjà au bord de la rupture.
Cet effet boomerang et pervers de cet acte de désobéissance civile avait été pressenti fin août.
L'onde de choc et l'aggravation de la condition socio-professionelle du monde paysan se matérialise sous nos yeux à travers le témoignage poignant de cet agriculteur en plein désarroi.
Encore une fois nous retrouvons de manière très sophistiqué et à travers cette fois le vecteur de communication de la fibre écologique le traditionnel diviser pour mieux régner qui a plus que jamais court à notre époque. Ce concept est aujourd'hui beaucoup plus sophistiqué mais aboutit au même résultat à écarteler les français pris en tenaille entre des Maires finalement très politisés et sous l'influence de cette écologie controversée et des syndicats agricoles inféodés à l'état profond.
