Le 23 septembre 2016, comme attendu, la Cour Constitutionnelle du Gabon a rendu son verdict, reconnaissant Ali BONGO ONDIMBA comme ayant été réélu lors scrutin qui se tint le 27 août dernier. Un résultat que conteste toujours son challenger Jean PING, ainsi qu’une bonne partie des Gabonais.
Ceux de la diaspora surtout n’en démordent pas et « n’entendent pas se laisser voler leur victoire ».
Pour cette raison là et, comme dit la chanson, « Ils sont venus, ils étaient tous là… », du moins presque. Combien étaient-ils ? Un peu plus de deux mille (gabonais & sympathisants) selon les coordinateurs
C’est en chantant, en sautant et en dansant qu’ils scandaient les demandes de départ du pouvoir d’Ali Bongo ; c’est en chanson qu’ils ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Ali Bongo dégage, Ali Bongo la CPI t’attend, Ali Bongo Assassin, Sarkozy vient chercher ton ami, Jean Ping Président…etc.
Au bout de deux heures de marche, le cortège parti de l’esplanade du Trocadéro à Paris s’est immobilisé, comme souvent, au 26 Avenue Raphaël,siège de l’Ambassade du Gabon en France, où l’attendaient d’autres ressortissants gabonais, un peu diminué pour supporter une marche.
Devant l’édifice, l’habituel cordon de sécurité, cette fois-ci composé de gendarmes, n’a pas eu besoin d’intervenir, cette manifestation s’étant tenue sans heurtes ?
Lorsque notre équipe quittait les lieux, la manifestation se poursuivait avec le même mot d’ordre, emprunté au Burkina-Faso : « la Patrie ou la Mort… »
La vidéo qui accompagne ce texte est plus explicite.
JMTV+
Ещё видео!