La France a enregistré mercredi 8 décembre 72.000 nouvelles contaminations en 24 heures, un nouveau record alors que le variant Omicron menace. Le gouvernement et différents experts se veulent néanmoins rassurants, affirmant que le pic de la cinquième vague approche malgré des dates floues. A l’hôpital, qui subit un décalage d’une quinzaine de jours sur le chiffre des contaminations, on s’apprête à passer un Noël sous haute-tension. « Rien ne nous permet d’affirmer que le pic se dessine déjà, en revanche on peut dire que son impact sur l’hôpital va se prolonger sur le mois de janvier. » Interrogé par 20 Minutes sur l’arrivée du pic de la cinquième vague de l’épidémie de coronavirus, le Pr Djillali Annane, chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond-Poincaré de l’AP-HP, a confirmé la tendance : le pic « is coming », reste à savoir quand. Avant lui, le ministre de la Santé Olivier Véran et le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ont voulu se montrer optimistes, et d’autres experts ont annoncé des dates plus ou moins proches. Alors approche-t-on vraiment du pic de la cinquième vague ? 20 Minutes fait le point. Quand le pic de la cinquième vague de Covid-19 aura-t-il lieu ? On ignore la date exacte, mais il semble bien être devant nous. Gabriel Attal a ainsi indiqué sur France Inter mardi qu’il n’était « certainement pas passé ». Sur LCI, Antoine Flahault, directeur de l’institut de santé globale de Genève,a assuré que ce pic interviendrait aux alentours du 15 décembre. Un relâchement à Noël pourrait cependant tout remettre en cause. Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, tablait le 22 novembre sur un pic « en janvier », à cause de la circulation accrue du virus due au froid. Une inconnue demeure : le variant Omicron. Si peu de cas ont été détectés en France, cette nouvelle souche du Covid-19 se transmet encore plus facilement que le variant Delta. Au point de faire pencher Djillali Annane pour un scénario bien désagréable : un « plateau épidémique jusqu’au printemps », semblable à ce qui avait été observé l’hiver dernier. Mais le « ralentissement de la croissance épidémique » constaté par le ministre de la Santé pourrait bien être le signe que le point culminant de cette vague approche. Le phénomène a d’ailleurs été constaté dans les pays de l’Est, et plus récemment en Allemagne. C’est aussi l’avis du Dr Martin Blachier, régulièrement interrogé sur les plateaux de télévision, qui estime sur son compte Twitter que « le pic sera passé » à Noël, soit dans moins de trois semaines. Olivier Véran évoque, lui, un pic qui pourrait être atteint « d’ici à la fin du mois » si les Français appliquent un « respect strict des gestes barrières ». Sur quels indices se basent les experts ? Sur les chiffres. Et les données brutes n’incitent pas à la réjouissance. Avec un taux d’incidence de 448 à l’échelle de la métropole, le temps où les masques tombaient à l’école primaire semble bien loin. Mercredi, 72.000 nou
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