Dimanche 23 juin mai 2019 à 11h (9h UTC)
Le livret pour suivre cette messe (avec sa traduction française) :
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Plus d'informations sur ce dimanche et pour télécharger les partitions utilisées par la Schola Sainte Cécile : [ Ссылка ]
Célébrants : M. l’Abbé Martial Merlin (première messe solennelle).
Chant : Schola Sainte Cécile (direction : Henri de Villiers) [ Ссылка ]
Régie : Alexis
Paroisse Saint-Eugène - Sainte-Cécile
4 bis rue Sainte Cécile
FR-75009 Paris
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_A la sainte messe :_
Procession d’entrée : Lauda Sion Salvatorem – plain-chant d’Amiens
Introït – Cibavit eos (ton ii.)
Kyrie IV – Cunctipotens Genitor Deus
Gloria IV
Epître : I Corinthiens XI, 23-29 : Et ayant rendu grâces, le rompit, et dit : Prenez et mangez : ceci est mon corps, qui sera livré pour vous : faites ceci en mémoire de moi.
Graduel – Oculi omnium (ton vii.)
Alleluia – Caro mea (ton vii.)
Sequence – Lauda Sion (ton vii.)
Evangile : Jean VI, 6, 56-59 : Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour : car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage.
Credo III
Offertoire – Sacerdotes Domini (ton iv.)
Pendant les encensements de l’offertoire : Adoro te supplex – hymne au T. S. Sacrement de saint Thomas d’Aquin – alternances polyphoniques : faux-bourdon de la tradition de l’Eglise de Langres
Sanctus IV
A l’élévation : O salutaris hostia – François Giroust (1739 † 1799), maître de chapelle du roi Louis XVI
Agnus Dei IV
Pendant la communion : Tantum ergo sacramentum – fin du grand motet Pange lingua de Michel-Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la chapelle des rois Louis XIV & Louis XV
Communion – Quotiescumque (ton vii.)
Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
Ite missa est IV
Après le dernier Evangile : Inviolata
Procession de sortie : Loué soit à tout instant – Cantique de Saint Louis Marie Grignon de Montfort (1673 † 1716), docteur de l’Eglise
_Catéchisme sur la Fête-Dieu_
Dans l’année liturgique, la fête de l’Eucharistie est célébrée le Jeudi Saint. Toutefois, en raison de l’entrée à la suite du Christ dans les souffrances de la Passion, les fastes liturgiques ne peuvent être complètement déployés ce jour-là. Aussi l’Eglise a-t-elle reporté la célébration glorieuse du sacrement de l’Eucharistie au jeudi qui suit la Trinité. Le mérite de l’institution de la fête de l’Eucharistie (c’est son nom dans les missels médiévaux) à cette date revient à sainte Julienne de Cornillon. A partir de 1209, cette religieuse & mystique liégeoise reçut la vision fréquente de la lune en laquelle une partie restait sombre et ne rayonnait pas. « Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace : c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement » (Benoît XVI). Répondant aux demandes de sainte Julienne, l’évêque de Liège fit célébrer la première Fête-Dieu en sa ville en 1246. La providence appela ensuite l’archidiacre de Liège à siéger sur le trône de saint Pierre sous le nom d’Urbain IV, lequel institua la Fête du Corps du Christ pour l’Église d’Occident par la bulle Transiturus de hoc mundo le 11 août 1264. A la demande du pape, saint Thomas d’Aquin fut chargé de la composition de l’office et de la messe de la nouvelle fête (pour la messe, il centonisa des textes nouveaux sur les airs liturgiques les plus en faveurs de son temps, et pour l’office, il remania celui qui était déjà en cours dans certains monastères cisterciens des Flandres). La procession avec le Saint-Sacrement, pratiquée ici & là dès le XIème siècles aux Rameaux et au petit matin de Pâques, se fit ensuite volontiers à la Fête-Dieu, et elle était généralisée partout en Occident au XVème siècle. En général la procession se faisait après la messe le jour même de la fête, et après les vêpres chaque jour de l’octave.
La Fête-Dieu n’étant plus fériée en France, la solennité en est transférée dans notre pays au dimanche qui suit, dans son octave.
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