Alors que la prochaine élection présidentielle approche à grand pas, les républicains tentent toujours de trouver son candidat idéal pour la fonction de chef d'État. Gérard Larcher, président du Sénat français, impose sa ligne au sein de la droite et fait tout son possible pour trouver une solution magique de déloger l'actuel président de la République, dont le mandat expirera en 2022.
Nos confrères du journal Le Parisien raconte des propos trés durs tenus par Gérard Larcher en mars dernier. "Il faut qu’on tienne l’espace à droite. Sinon, la meilleure alternative pour le pays sera la Présidente du Rassemblement national", a confié l'ancien ministre du Travail de Jacques Chirac qui n'a pas peur pour instant de s'attirer la colère du président de la République Emmanuel Macron. Avant de faire une allusion bien sentie à nos confrères : "Car on peut être nul et gagner."
Le locataire de l'Élysée voulait faire du président du Sénat son allié le plus ancien et le plus proche au début de sa carrière élyséenne, allant même jusqu'à considérer de le nommer chef du gouvernement pendant la crise sociale de 2018, mais l'ancien ministre de Jacques Chirac ne l'a pas accueilli avec satisfaction et optimisme.
Dans une interview pour le Parisien, une cadre de La République en marche assure que "le président du Sénat a toujours été un adversaire farouche du Parti présidentiel". Et fait part de ses remords quant à la méthode adoptée avec l'ancien Maire de Rambouillet : "Cela a été quasi certainement sous-estimé en 2017, en pensant que nous pouvions travailler avec lui. C’était une erreur du passé commise de bonne foi." Le second homme de l'Etat, qui ne parle pas avec le président de la République. Compte mener à bien la droite à la victoire aux élections présidentielles de 2022.
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