« Soit on tend la main, soit on laisse des personnes mourir en mer [...] Depuis le début de nos actions, c’est 30 935 personnes qui ont été secourues (au 17/01/2020) ».
Invitée en tant que grand témoin lors de la troisième édition des Assises nationales de la citoyenneté de @ouestfranceFR à Rennes le 17 janvier 2020, la cofondatrice et directrice générale de @SOSMEDITERRANEEFrance est intervenue sur la question du sauvetage en mer et du mouvement citoyen de solidarité porté par SOS MEDITERRANEE.
« Affréter un bateau est coûteux : le projet ne pouvait être que citoyen. Si on est encore présent en mer, c’est parce que des citoyens européens se disent, exactement comme Klaus Vogel [cofondateur de SOS MEDITERRANEE] et moi : soit on tend la main, soit on laisse des personnes mourir en mer ».
L' #OceanViking secourt des personnes en détresse en restant uniquement dans les eaux internationales : « on ne va jamais dans les eaux libyennes ». Elle explique que les marins-sauveteurs patrouillent sans savoir s’ils sont au bon endroit. « Il n’y a pas assez de bateaux en mer Méditerranée pour venir en aide à toutes les embarcations en détresse. »
Sophie Beau revient également sur la situation libyenne et explique que les rescapés font tous le même constat : « plutôt mourir en mer que rester en Libye ». Elle ajoute que la situation ne s’améliore pas, bien au contraire elle se détériore : « Tous les jours nous sommes en contact avec des personnes qui sont dans une détresse humaine terrible. Des familles ont vécu l’enfer en Libye [...] Comment peut-on ne pas leur tendre la main ? »
Crédits vidéos : Ouest-France
#TogetherForRescue
#SaveRescueAtSea
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