Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, donne le sourire aux équipes des sites d’Alstom Petite-Forêt et de Bombardier Crespin, dans le Valenciennois. Hier, en visite sur les deux sites de production, elle est revenue sur les 10 milliards d’euros qu’elle leur attribue, en leur faisant gagner les appels d’offres, pour renouveler le parc de trains régionaux d’Ile-de-France.
Certes le challenge est grand et des retards pourraient se faire sentir. Mais Valérie Pécresse est ferme et a insisté auprès des industriels pour faire leur maximum. « Une ligne de fabrication supplémentaire a été créé l’année dernière pour 11 millions d’euros, a-t-elle souligné. Une ligne qui fait travailler 100 personnes de plus ici à Crespin. »
250 recrutements prévus
L’emploi est ici sur toutes les lèvres, et les perspectives sont bonnes pour l’industriel. « Nous avons une activité qui va perdurer jusqu’en 2022-2023, explique Laurent Bouyer, le président de Bombardier Transport France. Nous travaillons aussi à la réussite de nouveaux appels d’offre pour la RATP pour le renouvellement du parc de métros et le RER pour la ligne B, qui seraient déterminants pour l’exercice 2020 pour les producteurs sélectionnés. » Ainsi, Bombardier prévoit d’employer, en 2019 et 2020, 250 collaborateurs, dont 150 ingénieurs. Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France a souligné l’importance de voir l’Ile-de-France favoriser l'emploi dans sa région : « Il y a des pays comme la Chine qui ferment leur marché mais qui peuvent profiter du nôtre sans problème, ça suffit ». Et d’ajouter : « Quand on a des commandes comme celles-ci avec des trains produits en France, qui vont fonctionner en France, il faut que ces critères soient pris en compte dans les marchés publics. »
