Microsoft et les GAFA taxés a minima par la France, l'État français taxera les GAFA dès cette année 2019, ce qui pourrait lui rapporter près de 500 millions.
À défaut d'un accord européen, la France a décidé de taxer les géants du numérique sans attendre. La taxe devrait rapporter 500 millions d'euros selon Bercy.
Google, Facebook, Apple ou Amazon se disent nos meilleurs amis sur le web. Ils sont présents sur le marché français, mais tous oublient de payer leurs impôts. Face à la crise, le gouvernement rappelle à l'ordre les GAFA. Pour le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, "taxer les géants du numérique est une question de justice et d'efficacité". La taxe concernerait les activités de vente en ligne, de revente de données personnelles ou encore de publicité. Toutes les entreprises qui réalisent dans ces domaines un chiffre d'affaires de plus de 750 millions d'euros seraient prélevées de 3% de ce montant.
Un premier pas insuffisant
Avec cette taxe, l'État français espère gagner 500 millions d'euros. Un premier pas vers une meilleure concurrence dans ce secteur. Mais c'est insuffisant selon le directeur général de la fédération du commerce et de la distribution. Pour Jacques Creyssel, "ces géants sont chinois ou américains et sont très souvent implantés dans des pays européens où il n'y a quasiment pas de fiscalité et ont les moyens d'échapper à l'impôt. Si on n'a pas des règles européennes, ça ne suffira pas". Emmanuel Macron a déjà tenté de convaincre les pays européens. L'Allemagne hésite, et l'Irlande ou les Pays-Bas sont contre.
500 millions d'euros dans les caisses de l'État
Avec cette taxe, l'État français espère gagner 500 millions d'euros. Un premier pas vers une meilleure concurrence dans ce secteur, mais insuffisant selon un représentant de la fédération du commerce et de la distribution. "Ces géants sont chinois ou américains et sont très souvent implantés dans des pays européens où il n'y a presque pas de fiscalité et échappent à l'impôt", explique Jacques Creyssel qui souhaite des règles européennes. Facebook et Google ont annoncé qu'ils respecteraient les nouvelles règles si elles devaient changer.
L'optimisation fiscale est l'art des multinationales...
Amazon, Google, Apple, facebook, les multinationales sont passées maîtresses dans l’art d’éviter l’impôt sur les sociétés. Pour alléger la note, elles s’arrangent pour minimiser leurs bénéfices et les déplacer vers des pays à fiscalité nulle ou très faible. Résultat, un manque à gagner de plus d'un milliard d'euros à travers l'Europe. Une injustice pour les contribuables Comment procèdent-elles et comment lutter contre ce fléau ?
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