Les enfants ont besoin d’un environnement sécurisant qu’ils peuvent appeler
leur « chez moi ». Bien plus qu’un abri, ce « chez moi » doit être un lieu qui
leur apporte à la fois un sentiment de sécurité physique et affective, mais
aussi un espace de réconfort et de protection. Le développement optimal de l’enfant dépend d’interactions entre des facteurs d’environnement positifs et des facteurs intrinsèques génétiques. (Shankoff et al., 2000). Des expériences douloureuses ou difficiles à un âge précoce ont prouvé avoir des conséquences au long cours sur le développement de l’enfant, y compris le remaniement de leur structure cérébrale (National Scientific Council on the developing child, 2004). Outre les atteintes organiques telles que les maladies ou les infections, des facteurs de stress psychologiques ou émotionnels peuvent également altérer le développement de l’enfant, en particulier en l’absence d’une figure d’attachement adulte pouvant
soutenir l’enfant dans ces situations. Quand l’environnement immédiat de l’enfant devient une zone de conflit empreinte de violence physique ou morale, la souffrance de l’enfant n’est pas seulement circonscrite à l’instant « t » de la violence : elle peut avoir des répercussions sur le reste de sa vie. Différentes recherches ont démontré que l’exposition à de la violence domestique impactait sur le développement d’un individu dans le temps, de façon durable (US departement of health and human services, 2003).
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