Le 29 décembre 2024, un tournant majeur a marqué le conflit entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Les forces armées de la RDC (FARDC) ont intensifié leurs frappes aériennes contre les positions rwandaises à Alimbongo et Mweso, signalant une escalade significative de la guerre dans l'Est du pays. Cette offensive survient après des mois de tensions croissantes, exacerbées par les affrontements avec les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, ainsi que l'implication de l'armée ougandaise (UPDF).
Les FARDC ont utilisé des Sukhoi-25 pour mener une série de frappes contre des positions stratégiques des Forces de Défense du Rwanda (RDF), marquant un tournant dans l'utilisation de l'aviation militaire dans ce conflit. À Alimbongo, les attaques ont visé directement les lignes de front des RDF, tandis que, le soir même, les FARDC ont intensifié leur offensive en ciblant les dépôts de munitions à Mweso, un site clé pour les forces rwandaises. La destruction de ces infrastructures critiques pourrait affaiblir les capacités opérationnelles des RDF.
Mweso, un important centre logistique pour les forces rwandaises, a longtemps servi de base arrière pour le stockage de munitions et le transit des troupes. La destruction de ces installations représente un coup dur pour le Rwanda, réduisant ses possibilités de ravitaillement et de renforcement des troupes. Cette attaque constitue une réponse directe des FARDC aux actions militaires de la coalition M23-RDF-UPDF.
Les premières informations font état de victimes parmi les forces de la coalition M23-RDF-UPDF. Plusieurs soldats auraient été tués ou blessés dans les frappes aériennes, bien que le nombre exact de victimes ne soit pas encore confirmé. Les images en provenance des zones bombardées montrent des scènes de chaos et de dévastation, avec des soldats tentant d’évacuer leurs blessés sous la panique.
Ce regain de violence a ravivé les inquiétudes parmi les Congolais. Nombreux sont ceux qui se demandent quelle sera la réaction du président Félix Tshisekedi face à ces attaques. Alors que des pressions internationales, notamment des États-Unis, se font de plus en plus sentir, Tshisekedi se trouve dans un dilemme. En suspendant l'offensive, il risquerait de perdre le soutien populaire, car de nombreux Congolais voient cette guerre comme une lutte pour leur souveraineté contre l’ingérence rwandaise.
Au sein du gouvernement congolais, certains préconisent de ne pas céder aux pressions étrangères. Un conseiller proche de Tshisekedi a affirmé que la RDC doit défendre sa souveraineté sans compromis, et que les États-Unis ne doivent pas dicter la stratégie militaire congolaise. Cette position souligne la volonté de maintenir une ligne dure malgré les appels à la diplomatie.
Du côté du Rwanda, le président Paul Kagame n'a pas encore réagi publiquement aux attaques des FARDC, mais la situation est susceptible de se tendre rapidement. Kigali soutient les rebelles du M23 en raison de préoccupations de sécurité liées aux groupes armés dans l’Est de la RDC. La question de savoir si Kagame retirera ses troupes de la RDC reste cruciale pour l'avenir du conflit, avec des implications sur la stabilité régionale.
Les événements du 29 décembre 2024 marquent une nouvelle phase dans le conflit entre la RDC et le Rwanda. Les frappes aériennes des FARDC contre les positions des RDF à Alimbongo et Mweso montrent une volonté de prendre l'initiative sur le terrain. Toutefois, cette escalade soulève également des questions géopolitiques complexes, avec des pressions internationales croissantes sur la RDC et une possible montée de la tension entre Tshisekedi et les États-Unis. Le futur de ce conflit reste incertain, alors que les Congolais attendent de voir si leur gouvernement saura maintenir l'offensive face à la pression extérieure. #RDC, #Rwanda, #FARDC, #conflit, #M23
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