le Monde a diffusé une vidéo montrant un membre de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron, habillé en CRS, frappant violemment deux manifestants du 1er mai. Il s’agit d’Alexandre Benalla, qui protégeait le candidat Macron pendant sa campagne et qui l’a suivi à l’Élysée. Que lui reproche-t-on ? Que risque-t-il ? A-t-il déjà eu ce type de comportement ? Le point sur l’affaire.
Le collaborateur de l’Élysée Alexandre Benalla, que des images montrent frapper un jeune homme le 1er mai, n’est ni policier ni gendarme. Formé au service d’ordre du PS, réserviste de la gendarmerie, il a été renvoyé par l’ex ministre Arnaud Montebourg pour « faute professionnelle » avant de travailler à la campagne d’Emmanuel Macron. Il a également été épinglé pour des faits antérieurs de violence contre des journalistes et des militants politiques. Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, a saisi l’IGPN, la police des polices, qui doit enquêter sur cet « acte inadmissible ».
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