[ Ссылка ] La participation aux législatives françaises n'a pas été à la hauteur de l'enjeu. Elle a été médiocre, d'environ 57% selon le ministère de l'Intérieur. C'est trois points de moins qu'aux législatives de 2007. Mais cela peut s'expliquer, selon Frédéric Sawicki, analyste politique de l'Université de la Sorbonne à Paris: "Beaucoup d'électeurs, en fait, considèrent que ces élections législatives sont une espèce de ratification de l'élection présidentielle. Elles découlent logiquement de la campagne présidentielle, et ça explique sans doute que les électeurs, dans beaucoup de cas, se sentent moins concernés et impliqués. Les élections législatives qui ont suivi les élections présidentielles par le passé ont toutes montré une forte baisse de la participation. On est là dans une tendance logique et habituelle".
L'autre tendance est plus nouvelle. L'extrême-droite française sera encore présente dans une soixantaine de circonscriptions, et les électeurs, voire les élus de l'UMP, ne la diabolisent plus.
"Il y a une tentation qui est très forte, notamment dans le sud de la France, d'un certain nombre d'élus de l'UMP de passer des accords avec le Front national, explique Frédéric Sawicki, parce que derrière, il y a aussi des élections locales, municipales, qui se profilent en 2014. Beaucoup d'élus de l'UMP ont peur de perdre leur mairie, et pensent qu'ils ont besoin du soutien des voix du Front national".
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