Dimanche 15 décembre, France 5 mettait un coup de projecteur sur Michel Drucker et son parcours télévisé impressionnant, dans un nouveau numéro de l’émission C Médiatique. À l’âge de 82 ans, l’animateur télé est toujours aussi passionné par son métier et son programme dominical à succès, même s’il pourrait largement profiter d’une retraite bien méritée. Amoureux des enregistrements, de son plateau avec son canapé rouge et du public, le mari de Dany Saval est toutefois lucide sur son âge avancé et la possibilité que tout s’arrête demain, à cause d’un pépin de santé.

Considérant être "vieux" comme la plupart des téléspectateurs aimant son travail et appréciant le fait que Vivement dimanche soit réglé comme du papier à musique depuis des années, sans grand changement rendant le tout très rassurant, Michel Drucker a expliqué être "quand même assez étonné, objectivement, d’être encore là". Appréciant la vie, l’animateur s’accroche à elle, à son métier passion et compte bien le faire jusqu’à la fin, avec la même ferveur. "Je persiste à dire qu’on ne laisse rien en télé, c’est du sable qui vous glisse entre les doigts", a confié celui qui a pourtant eu l’opportunité, depuis le début de sa longue carrière, d’enregistrer 35 émissions de télé et 9 à la radio. De quoi prouver son humilité infaillible, alors qu’il est l’une des personnalités les plus connues et importantes du paysage audiovisuel français.

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Mourir sur scène, comme le chantait Dalida

Sur sa lancée, Michel Drucker a évoqué son désir de rester dans les mémoires après son départ, en faisant une petite remarque sur le bilan de ses années de vie et de carrière : "J’espère, en tout cas je laisserai quelques petites choses, quand même. Globalement ça va, je suis content de ma vie aujourd’hui. Demain, je serai inquiet." Malgré tout ce qu’il a déjà eu l’occasion de faire sur le plateau de Vivement dimanche et tous les invités d’horizons divers qu’il a eu le bonheur de recevoir, le présentateur télé a encore l’envie de poursuivre ses enregistrements, même si cela implique de rendre son dernier souffle auprès de son public. "Je n’ai pas envie de partir. J’aime bien aussi la chanson de Dalida, ‘Mourir sur scène’. Souvent, je me dis : quitte à mourir de ma passion, si je mourais sur mon canapé ? Mais après le générique, une fois que c’est fini", a conclu ce grand amoureux de la télé, incapable de s’arrêter avant que son heure sonne.

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